Prologue
J'ai peur, je sens qu'on m'observe et que l'on me suit. Je commence à avoir le cœur au bord des lèvres et la peur m'envahit.
J'accélérer le pas et je sent de plus en plus une pression dans ma poitrine. Je n'ai encore rien vu de mes yeux, mais je sais qu'il me suit. Il est tout prêt, je sens son parfum.
Je me force à tourner mon regard derrière moi pour pouvoir m'assurer que j'ai réussi à semer cette personne qui a fait monter mon angoisse.
Je m'aperçois que je me suis approché d'une petite fête privée sur la plage. Je décide de me réfugier au milieu de la foule, mais avant tout, je dois reprendre mes esprits et me rafraîchir.
Je me regarde un moment dans le miroir essayant de calmer les battements de mon cœur. Je m'asperge le visage d'eau fraîche et décide de sortir pour me cacher au milieu des gens le temps qu'un taxi me récupère. Plusieurs personnes entraient et sortaient des toilettes, ma présence passe inaperçue pour le moment. Je me sens rassuré et sors enfin.
Au moment où je passe la porte, je sens des mains m'agripper par la nuque et mes cheveux. Je reconnais son parfum, je ne me trompe pas, c'est bien l'odeur de l'homme qui m'a suivi sur la plage. La panique refait surface en un battement de cils.
Il me tire dans les toilettes des hommes tout en gardant sa main sur ma bouche. Je compris alors que quelque chose de terrible allait m'arriver et mes larmes se sont misent à rouler le long de mon visage.
L'homme : Tu as cru que tu allais m'échapper. Je vois que tu ne sais pas qui je suis hein. C'est mieux comme ça, ça me facilitera la tâche. Dit-il d'un air pervers.
J'essai de le supplier de me laisser partir, mais les mots étaient bloqués par ma peur. Il approche son visage du mien ce qui me donna des frissons dans le dos.
L'homme : Si tu promets d'être sage, je te promets de ne pas te faire de mal.
Il commence à laisser balader sa main sur mon corps et remonta ma jupe. Par réflexe, j'ai stoppé sa main comme j'ai pu avec la mienne.
L'homme : Sa, c'est tout le contraire d'être une fille sage et obéissante. Je vais devoir te montrer ce que je fais aux filles comme toi.
Il me jeta contre le mur avec violence, je ressens une forte douleur dans le dos et les larmes deviennent plus régulières.
La fille : S'il vous plaît, laisse moi partir. Je vous promets de rien dire à personne. Dis-je sans pouvoir contrôler les sanglots dans ma voix.
L'homme : Tu m'offres le plus beau cadeau dans cette histoire. J'adore qu'on me supplie.
Il arracha mon haut et me plaqua au sol froid des toilettes des hommes. Il bloqua mes bras et passa sa main sur ma poitrine. Je deviens de plus en plus désespérer, je souhaite qu'une seule chose que quelqu'un décide d'entrer pour pouvoir me secourir. Le cauchemar commence à devenir insupportable. Il passe sa main sous ma jupe et commence son petit rituel. Je décide de fermer les yeux et j'essaie tout de même d'appeler au secours. Ce qui était peiné perdu avec la musique personne ne pouvait m'entendre. L'acte avait commencé depuis plusieurs minutes et j'ai fermé encore plus fort mes yeux décident de subir sans rien dire après avoir pris plusieurs coups-de-poing dans la figure quand j'essayais d'appeler à l'aide.
Mon corps venait d'être souillé, je me sens sale et incapable d'ouvrir les yeux de peur que tout ça soit réel. L'homme, s'est relèves et me crache à la figure comme si j'étais un chien à l'article de la mort.
L'homme : tu n'as eu que ce que tu méritais. Vous les gaminies de nos jours, vous vous habiller comme des garces et vous ne pensez pas aux hommes comme moi qui ont des pulsions. En tout cas merci pour cette petite fête qui était très agréable pour moi.
Il remonte son pantalon et s'assure d'être bien habillé pour sortir comme si rien, c'était produit. Moi toujours incapable de bouger le bras cachant ma poitrine, les larmes cessées de couler et je perds connaissance s'en avoir eu le temps de dire ouf.
Mon souffle est court, les douleurs commencent à se réveiller. Je reprends connaissance tout doucement, mais c'est encore le trou noir. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis allongé sur le sol froid, mais pour moi cela dure depuis une éternité. J'entends de l'agitation, les portes s'ouvrent et la panique remonte en moi. Je garde les yeux fermés de toute façon, je suis toujours incapable de les ouvrir, toutes mes forces ont quitté mon corps.
J'entends des pas entrés dans les toilettes des hommes, j'arrête de respirer. Il s'approche, je tremble et j'ai peur. Je suppose qu'il me voit et je sens sa présence tout près de moi.
Il pose sa main sur moi ce qui me donne un sur saut. Il me murmure donc à l'oreille.
L'inconnu : Je ne te ferai pas de mal, je vais t'emmener à l'hôpital.
Je sens son parfum qui me paraît plus doux ce qui bizarrement me donne comme une impression de sécurité. Les mots ne veulent pas sortir, je ne réponds pas. Il me porte dans ses bras tout en plaquant mon bras contre ma poitrine toujours nue. Comme pour lui faire ressentir que je le remercie, je passe mon bras autour de son cou pour agripper à lui.
Nous sortions des toilettes et je voulais essayer de voir la personne qui me sort de ce cauchemar. Je réussis à ouvrir les yeux, mais ma vue est trouble. J’aperçois le bas de son visage qui me paraît si doux, je me laisse bercer par son odeur et cette sensation de sécurité et je perds de nouvelle connaissance.
La fille : Merci de m'avoir sauvé. Dis-je dans un dernier soupir avant de perdre définitivement connaissance.
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